Pascal Coudret _

De ce qui fait sens et forme.
Extraits
...A l’origine il y a la lettre en plomb. « L’œil* » de la lettre et le dos de cette lettre que l’on nomme talon*. La lettre dit et le talon se tait. II y a le verbe et le silence. L’agitation et la sérénité… Dans le monde, le signe typographique est omniprésent, sans pour autant que l’on y prête quotidiennement une véritable attention… “ L’œil” se fait discret et le “ talon” se montre. Ce retournement aléatoire de “l’œil” de la lettre, donne à voir une forme picturale, en même temps qu’il conserve comme par effet de miroir, la permanence du discours. Le sens est toujours présent même si on ne le perçoit plus... Une transcription picturale et illisible d’un langage balbutiant, bégayant et répétitif. Un autre point de départ de ma création se situe là. Sur la problématique de la répétition. Mais une répétition qui soit toujours en évolution, en transformation. Une répétition ou supports, matières, couleurs, lumière, espace vont façonner l’œuvre, en révéler le sens et transformer notre façon de l’appréhender... Typographie enjeu même de la picturalité.

* En typographie le caractère mobile forme un parallélépipède. On nomme « œil » de la lettre la partie imprimable (visible) du caractère mobile. A l’opposé se trouve le « talon » base du caractère, formant si on l’imprime, deux carrés ou un rectangle.

Pour en savoir plus voir rubrique textes : PDF. De ce qui fait sens et forme. Pascal Coudret. Ecrits.

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